ANTISÉMITISME
Prises de paroles lors du Centre Évangélique – Paris, le 22 novembre 2021
Le 5 septembre 1972, des terroristes palestiniens ont pris en otage puis tué onze athlètes israéliens aux jeux olympiques qui se déroulaient à Munich. Étaient-ce les derniers soubresauts d’une haine anti-juive meurtrière ? Hélas, non !
Les 46 ans qui nous séparent de ce drame ont été jalonnés de crimes sanglants, de menaces de mort, d’insultes publiques à caractère antisémite en Europe et particulièrement en France. Plus inquiétant encore, les justifications idéologiques, politiques ou religieuses d’une telle haine refont surface sous couvert d’antisionisme, d’antiracisme (!), de fascisme et d’islamisme radical.
Les chrétiens, largement coupables d’avoir nourri cette haine dans l’histoire ancienne et longtemps complices de ses conséquences par leur silence dans l’histoire récente, ne peuvent rester indifférents à cette nouvelle montée de l’antisémitisme. D’abord parce que l’impératif biblique de l’amour du prochain les invite à prendre la défense de tous ceux qui sont objet de haine. Ensuite parce que les disciples du Christ ont une dette à l’égard des israélites exprimée par Jésus en une formule : « Le salut vient des juifs ».
C’est pourquoi le Conseil national des évangéliques de France a organisé un
Colloque théologique sur l’antisémitisme
le vendredi 5 octobre 2018
Vous pouvez commander le livre des actes du colloque ici.
Les vidéos des interventions du colloque sont accessibles en cliquant sur le portrait de chaque intervenant, ci-dessous :
Étienne Lhermenault
Annette Wieviorka
Frédéric Baudin
Jean-Pierre Mahé
Gabriel Farhi
Jacques Buchhold
Richard Prasquier
Evert Van de Poll
Yoav Rossano
Frank La Barbe
Corinne Lepage
Michaël De Luca
Franklin Rausky
Marcel Ophüls
Bernard Bouton
L’Ambassadeur d’Israel en France, S.E. Madame Aliza Bin-Noun, nous a fait l’honneur de sa présence
Les parents d’Aliza Bin-Noun ont fui les nazis en Hongrie. Ses grands-parents ont été déportés et assassinés à Auschwitz ; son père en est rescapé.
Arrivée en Israël à l’âge de sept ans, Aliza Bin-Noun a grandi près de Nahariya dans le nord d’Israël. Elle a étudié de 1981 à 1986 à l’université hébraïque de Jérusalem où elle obtient une licence en relations internationales et études françaises en 1984, puis un master en études africaines en 1986.
Elle a effectué son service militaire dans les bureaux de la Marine israélienne, à Tel-Aviv.